Quelles Politiques Publiques ?

Notre projet de Société est tourné vers l’expansion économique des régions dans un esprit de développement durable. Il a pour cœur une gestion décentralisée des affaires économique accompagnée d’une déconcentration des services de l’Etat avec pour rampes de lancement les écoles et les universités dans chaque région qui impulseront la création de nouveaux pôles de compétitivité et de croissance territoriaux. Ce projet de Société vise à restaurer la confiance des citoyens en eux, entre eux
et envers leurs administrations publiques.

Ces pôles de compétitivité et de croissance, pensés et initiés par l’énergie de notre jeunesse encadrée par l’expérience et la Sagesse de nos Raiamandreny, verront l’étroite collaboration entre les partenaires économiques, les Collectivités Territoriales Décentralisées et les services de l’Etat déconcentrés au niveau des régions. Leur expansion devra être facilité par des actions publiques concertées avec les organes décisionnaires des investisseurs directs afin d’établir un climat propice à la créativité et à la réalisation de projets d’envergure et structurants.

La libération des énergies créatrices, la protection des droits des individus et la promotion des secteurs d’activités de productions de fortes valeurs ajoutées constituent la ligne directrice des politiques publiques à mettre en œuvre par l’Etat en concertation avec les Collectivités Territoriales Décentralisées.

II-1- Les Politiques de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la
Formation Professionnelle, de la Recherche scientifique et de la Santé

Elles sont le point de départ de ce Projet de Société. Le cœur de la Cité doit être l’Ecole au sens large du terme où ces politiques publiques seront développées. Elles doivent être pensées de manière à offrir aux étudiants un horizon tourné vers la reconnaissance internationale de leurs cursus.

Ainsi, la qualité des formations offertes aux apprenants ne peut être optimisée qu’en grande partie grâce :

A des partenariats avec des écoles et universités internationales dont le choix incombe à chaque école ou université basées au niveau des régions ;

A des partenariats avec des entreprises locales et internationales dont le choix incombe également à chaque école et université basées au niveau des régions.

Les objectifs de ces partenariats stratégiques définis au niveau régional sont multiples :

Toutes les entreprises et universités (ou écoles) internationales œuvrant dans les secteurs d’activités prioritaires (Mines, Agricultures, Pêches, Elevages, Tourisme, Artisanat, Recherches appliquées) qui auront été choisies par les écoles au niveau de chaque région seront des relais pour nos apprenants dans la réflexion et l’initiation de projets industriels et culturels avec l’appui des instances dirigeantes régionales et les services déconcentrés de l’Etat représentés au sein même de ces écoles ;

Ils accompagneront les apprenants d’un point de vue logistique, technique et intellectuel dans leurs travaux de recherches ; Ils permettront d’aider les régions dans la recherche de débouchés pour les jeunes en recherche d’emploi ou de partenaires mais également de débouchés commerciaux pour les productions locales.

 

L’Ecole doit devenir le cœur de la Cité où la protection de l’individu et de la famille dans une perspective de développement Humain est le Leitmotiv. Plusieurs axes doivent permettre à l’Ecole de réussir cette mission :

L’Ecole doit inclure en son sein un centre de santé de base pour le suivi de la santé des apprenants et de leur famille proche ;

L’Ecole doit inclure en son sein un bureau pour les représentants du fokontany (et des autorités régionales), de la sécurité publique, des départements déconcentrés issus des ministères de l’économie et des finances afin de faciliter les échanges de proximité entre les citoyens et l’administration et pour promouvoir les initiatives créatrices de valeurs ajoutées ;

L’Ecole doit permettre aux apprenants de passer des examens diplômants pour des diplômes internationaux en tant que candidats libres ;

 L’Ecole doit devenir une fenêtre sur le monde pour les apprenants et une passerelle vers l’international ;

L’Ecole doit devenir un laboratoire d’idées pour le développement de pôles de compétitivité et de croissance dans chaque district.

 

En outre, face aux réalités auxquelles fait face l’administration publique Malagasy en matière d’éducation nationale, nous avons identifié les éléments de réflexion suivants :

1. Déterminer les objectifs de l’éducation nationale

– Mettre en place une planification à travers la validation d’un PSE pour avoir une vision claire de la politique éducative et y englober également l’enseignement supérieur et technique

– Moderniser et adapter le cadre légal par la révision de la loi d’orientation et la compilation d’un Code de l’éducation 

 

2. Revaloriser l’enseignement et le métier d’enseignant

– Redynamiser l’Ecole Normale et ses démembrements régionaux pour assurer le niveau des enseignants par une formation initiale. Les sortants de ces écoles seront priorisés dans le recrutement. Des enseignants pourront également être recrutés mais uniquement par voie de concours

– Assurer une formation continue et un encadrement aux enseignants en fonction. Pour ce faire il faut augmenter le nombre des inspecteurs et conseillers de l’enseignement. Des indicateurs de performance et un système de suivi devra être opérationnel (Ex : PASEC/CONFEMEN) pour accroitre la compétence et la compétitivité des enseignants sur le plan national voire international

– Garantir un salaire attractif et des conditions de travail optimales

3. Améliorer la qualité de l’éducation

– Assurer un cadre de qualité acceptable tout en revoyant à la hausse le nombre d’écoles à créer et à réhabiliter

– Adapter le programme d’enseignement en fonction de l’avantage comparatif de la Région :

o La filière technique et professionnelle seront revalorisées car la formation sera proposée en adéquation avec le marché du travail local.

o L’éducation financière, l’économie, l’entreprenariat seront obligatoires à tous les niveaux

o L’éducation civique sera réintroduite comme matière

o Un service civique volontaire sera proposé en y impliquant les diplômés auprès d’écoles (service nationale revisité)

– Les chefs d’établissement, les chefs ZAP et chef CISCO bénéficieront d’une formation et seront évalués uniquement sur leurs résultats aux examens officiels

– Langue d’enseignement proposée :

o Pour la communication politique qui vise à être compris par la base, le Malagasy (tenin-dreny) sera utilisé au primaire avec le Français comme matière

o Le Français sera la langue d’enseignement en secondaire avec le Malagasy et l’Anglais comme
matières

o Au niveau universitaire, l’enseignement sera dispensé en Français et en Anglais

Les indicateurs peuvent être basés sur l’augmentation du taux de scolarisation, du taux d’achèvement, sur la tendance des résultats et niveaux d’apprentissage, sur la compétitivité des diplômés Malagasy sur le plan international.

II-2- La Politique Economique et Etrangère

Dans le cadre de notre Projet de Société, il est nécessaire de coupler la politique économique avec la politique étrangère étant donné que le partenariat international constitue le socle du développement économique et Humain recherché. Il est important que ces politiques visent à orienter l’activité économique à court terme (moins de 5 ans) mais également à modifier le fonctionnement de l’économie sur le moyen ou long terme (plus de 5 ans).

Nous proposons une politique tant conjoncturelle que structurelle mêlée à une diplomatie de défense et de coopération économique et culturelle.

Indicateurs économiques à observer :

– Taux d’inflation ;

– Taux de chômage ;

– Finances publiques ;

– Commerce extérieur. 

Axes d’interventions sur le plan économique :

Investissements publics structurants quelle que soit la conjoncture ;

Investissements dans les secteurs miniers ;

Investissements dans l’agribusiness numérique ;

Investissements dans l’économie bleue (thème développé dans la Politique Maritime et de Défense);

Accompagnements des investissements directs étrangers ;

Développement des accords de libre-échange ; Pari africain et asiatique.

Politique économique tournée vers un développement économique et Humain profitable à toutes les régions et à leurs populations :

De grands programmes nationaux-régionaux destinés à redonner vie à 80% du territoire national ;

Satisfaire aux prérequis du développement : éducation, santé, sécurité alimentaire, sécurité des biens et des personnes, service public de justice ;

Mise en valeur des ressources naturelles de chaque territoire ;

Edification d’une mégapole économique dans chaque région : mise à disposition de communications inter modales performantes, une compétitivité organisée, un pôle d’excellence à instaurer dans chaque capitale régionale ;

Une stratégie motrice de développement régional : la stratégie portuaire, aéroportuaire,
routière et ferroviaire ;

Faire du secteur primaire le poids lourd de l’économie et de l’économie sociale ;

Faire du pôle industriel, un pôle reconnu et majeur sur le continent africain ;

Faire de l’écotourisme une filière à forte valeur ajoutée à l’échelle internationale tout en offrant des prestations adaptées aux besoins des nationaux.

En matière d’enseignement supérieur et de formations professionnelles, les efforts doivent être tournés la construction d’une nouvelle génération d’entrepreneurs et d’ingénieurs en mesure de faire des pôles de compétitivité et de croissance des essaims d’industries de transformation de matières premières et de technologies de pointe. Pour appuyer ce positionnement, la stratégie d’avoir recours à des partenariats avec des entreprises et des écoles internationales doit avoir pour objectif majeur de favoriser les travaux de recherches appliquées au niveau universitaire au service de l’émergence de ces pôles de compétitivité et de croissance.

Ces travaux de recherches menés avec les partenaires des écoles et des universités doivent concerner la mise en œuvre de la politique de développement évoquée dans ce Projet de Société. La concertation ainsi que la collaboration entre les enseignants chercheurs Malagasy mais également avec ceux issus de partenariats internationaux sont primordiales afin de définir les lignes directrices d’une politique de la recherche et de l’innovation nécessaire dans ce Projet de Société. Ces réflexions doivent être menées de concert avec les instances régionales et les directions déconcentrées de l’Etat.

En outre, la Nation définit sa politique de santé selon des objectifs pluriannuels.

La détermination de ces objectifs, la conception des plans, des actions et des programmes de santé mis en œuvre pour les atteindre ainsi que l’évaluation de cette politique relèvent de la responsabilité de l’Etat.

La politique de santé publique concerne principalement :

– La surveillance et l’observation de l’état de santé de la population et de ses déterminants ;

– La lutte contre les épidémies ;

– La prévention des maladies ;

– La réduction des risques éventuels pour la santé liés aux multiples facteurs susceptibles de l’altérer tels l’environnement, le travail, les transports, l’alimentation ou la consommation de produits et de services ;

– L’accès aux soins et aux diagnostics sur l’ensemble du territoire ;

– L’organisation du système de santé et sa capacité à répondre aux besoins de prévention et de prise en charge des maladies.

Il appartient au ministère de la Santé Publique en coordination avec le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur d’organiser une structure de coordination décentralisée qui aura pour mission le déploiement des ressources nécessaires pour l’atteinte des objectifs de la politique nationale de la santé au sein des écoles, universités et centres hospitaliers universitaires.

La colonne vertébrale de la politique économique doit s’inscrire dans la logique du développement global, privilégiant les énergies renouvelables :

Les plans sectoriels doivent être tournés vers le développement durable ;

Les programmes nationaux de dépollution ;

Le pari des énergies renouvelables ;

L’énergie solaire ;

Optimisation dans la gestion de l’Eau.

Toutefois la réalisation de cette politique économique ne peut être dissociée de la politique étrangère. La promotion des intérêts économiques de Madagascar constitue l’une des missions principales du ministère des affaires étrangères et de l’opérateur dédié au développement international (EDBM).

La diplomatie économique poursuit plusieurs objectifs :

soutenir nos entreprises à exporter sur les marchés extérieurs ;

attirer vers notre pays des investissements étrangers créateurs d’emplois ;

nouer des relations dynamiques avec des partenaires régionaux et internationaux pour la promotion de nos intérêts économiques à vocations défensives et offensives ;

faire connaitre le dynamisme de nos entreprises et industries.

Diplomatie culturelle

Il doit être prioriser de faire connaitre les richesses culturelles de chaque région de Madagascar sur le plan international.

De grands événements pluridisciplinaires doivent être organisés avec le concours de nos représentations diplomatiques dans les domaines artistiques et culturels en y associant d’autres thématiques comme l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, le sport, l’économie, le tourisme écologique et la
gastronomie.

L’action diplomatique doit viser a la promotion des cultures et des acteurs culturels Malagasy.

Cela se traduit par :

le soutien aux scènes artistiques locales,

un accompagnement en termes de ressources, de formations, d’expertise et de mise en réseau

Diplomatie scientifique et universitaire Madagascar doit faire de la coopération scientifique et universitaire un élément clé de sa politique de développement.

En soutenant les chercheurs Malagasy au niveau international, doit être en mesure de répondre aux enjeux globaux que sont l’environnement et l’adaptation au changement climatique, la promotion d’une alimentation durable. Les coopérations scientifiques sont également le moyen de renforcer nombre de
relations bilatérales.

Dans le domaine universitaire, développer les échanges, attirer les meilleurs étudiants, promouvoir l’enseignement supérieur signifient, du point de vue de la diplomatie, former les élites politiques, économiques et scientifiques de demain. En étroite coopération avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère des Affaires étrangères coordonne, au niveau interministériel, cette stratégie d’attractivité et mobilise son réseau diplomatique au service du développement de chaque région de Madagascar.

Diplomatie scientifique et universitaire

Madagascar doit faire de la coopération scientifique et universitaire un élément clé de sa politique de développement.
En soutenant les chercheurs Malagasy au niveau international, doit être en mesure de répondre aux enjeux globaux que sont l’environnement et l’adaptation au changement climatique, la promotion d’une alimentation durable. Les coopérations scientifiques sont également le moyen de renforcer nombre de relations bilatérales.

Dans le domaine universitaire, développer les échanges, attirer les meilleurs étudiants, promouvoir l’enseignement supérieur signifient, du point de vue de la diplomatie, former les élites politiques, économiques et scientifiques de demain. En étroite coopération avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère des Affaires étrangères coordonne, au niveau interministériel, cette stratégie d’attractivité et mobilise son réseau diplomatique au service du développement de chaque région de Madagascar.

II-3- La Politique Monétaire et Budgétaire

La BFM doit promouvoir le financement des initiatives entrepreneuriales. Tous les projets liés aux secteurs d’activités prioritaires identifiés par l’Etat initiés depuis les centres universitaires et appuyés par les autorités régionales et nationales doivent être financés par le biais d’une politique monétaire incitative. Le montant de chaque projet à financer répondant aux critères d’éligibilité à son intégration aux pôles de compétitivité et de croissance doit s’élever à plus de 20 millions USD.

En outre, la mise en place d’une politique monétaire incitative aux investissements doit contribuer à la lutte contre la spéculation foncière car cette dernière constitue un blocage au développement et une source de tensions sociales sur l’ensemble du territoire national. Chaque hectare de terrain non classé comme patrimoine culturel doit être rentabiliser via des projets d’investissements liés aux initiatives des pôles de compétitivité et de croissance.

La politique monétaire doit d’abord poursuivre des objectifs de croissance économique, de production et d’emploi. Ainsi, en période de crise, une politique d’expansion monétaire est susceptible de stimuler la demande globale. Elle se traduit par la baisse des taux d’intérêt et un accroissement des liquidités bancaires, ce qui aboutit à un accroissement de l’offre de crédit principalement tournée vers l’investissement. C’est une politique qui doit être conduite avec précaution car elle peut générer de l’inflation.

Le taux d’intérêt est le premier outil à utiliser en diminuant les taux directeurs. En rendant le coût du capital moins cher, la baisse des taux d’intérêt dynamise l’investissement des entreprises. L’augmentation des crédits à la consommation ne fait pas partie des objectifs de la politique monétaire à mettre en œuvre afin de limiter l’endettement des ménages et la hausse du taux de l’inflation.

L’effet de richesse traduit la variation de la demande consécutive à la variation de la valeur du patrimoine des agents économiques. Lorsque les patrimoines enregistrent des moins-values, cela incite les agents économiques à consommer moins et à épargner plus.  Inversement, lorsque les patrimoines enregistrent des plus-values, cela les incite à consommer plus et à épargner moins. Pour cela, il est à envisager de revaloriser les actifs fonciers à utiliser dans le cadre des projets d’investissements entrant dans le cadre des pôles de compétitivité et de croissance.

Enfin, l’industrialisation des régions composant un point essentiel pour promouvoir les productions locales et la transformation des matières premières au sein des industries implantées au sein de chaque région, il est important de protéger leurs activités de la concurrence des produits importés. L’utilisation du taux de change comme outil de stimulation des exportations. Une baisse du taux de change renchérit les importations et peut stimuler les exportations en diminuant leurs prix.

Concernant la politique budgétaire, elle découlera d’une politique économique centrée sur la promotion de l’esprit entrepreneurial qui viendra ainsi élargir l’assiette fiscale et donc accroitre les recettes publiques. En outre, cette politique budgétaire a orientation expansionniste sera également basée sur une hausse des dépenses publiques afin de permettre le financement d’une meilleure couverture sociale et de santé, d’aides aux entreprises formant le socle des pôles de compétitivité dans chaque district, des investissements en infrastructures stratégiques, des aides à la recherche au sein des universités régionales.

II-4- La Politique Industrielle et Agricole

Fer de lance dans la promotion des pôles de compétitivité au niveau de chaque district, la politique industrielle Malagasy sera axée sur 2 priorités: Les industries de transformations et les industries manufacturières.

Les industries de transformations seront l’outil principal pour optimiser la balance commerciale de Madagascar (en favorisant l’exportation de produits transformés de toutes natures) et permettre a la population Malagasy de bénéficier localement des produits alimentaires et de consommations dont elle a besoin quotidiennement dans ses activités personnelles et professionnelles.

Les industries manufacturières initiées par l’Etat sont principalement destinées aux pôles de compétitivité dans chaque district dont le rôle principal est de produire localement tout type d’engins et de matériels nécessaires a la construction d’infrastructures tant maritimes que terrestres. Dans le cadre d’une politique industrielle priorisant les industries de transformations, le monde agricole en est le premier concerné bien que d’autres secteurs y sont également impliqués (mines, énergie,
santé, …).

La sécurité alimentaire est une priorité pour Madagascar compte tenu de l’état de sinistre dans lequel se trouve le monde agricole Malagasy. Cette situation impact directement sur la santé publique et sur les phénomènes d’insécurité dans les zones rurales.

La politique agricole de Madagascar doit également prendre en considération les effets du changement climatique qui évoluent d’année en année. Vient ensuite les besoins nutritionnels d’une population jeune dont l’alimentation nécessite d’être équilibrée et suivie (essentiellement au sein des écoles et universités). Cette politique agricole doit définir une stratégie pour une répartition rationnelle des zones de production, de cultures et d’élevages sur l’ensemble des districts en tenant compte des spécificités de chaque territoire.

II-5- La Politique Environnementale

La Politique Environnementale de Madagascar constitue un élément clé de son développement centré sur l’Humain car considérer l’Homme comme source de développement implique de se soucier en premier de l’environnement dans le quel il évolue et qui constitue la source de la Vie.

Dans l’élaboration des politiques publiques découlant de ce projet de société, il est nécessaire de prendre en compte les dimensions spatiales, culturelles, climatiques, géologiques, hydrographiques dans l’établissement de la stratégie d’implantation des pôles de compétitivité. C’est une politique environnementale pensée sur une période correspondant a la durée de la pousse d’un arbre qui sera le fil conducteur de l’ensemble des politiques publiques. En effet, les pôles de compétitivité dans chaque district seront pensés et construit autour d’un environnement naturel régénéré non pas pour les besoins économiques mais dans le but de permettre a la nature de retrouver un équilibre sain permettant une exploitation raisonnée et rationnelle par l’homme de ces ressources.

Favoriser l’agroforesterie, le traitement des eaux usées dans les grandes villes et autour des pôles de compétitivité, la collecte et la gestion de l’eau de pluie, la promotion de projets d’entreprise a impact environnemental positif au sein des pôles de compétitivité, la recherche scientifique en matière de production d’énergies a partir de l’eau de mer, la recherche scientifique en matière de techniques de construction répondant aux défis imposes par la politique industrielle a mettre en oeuvre et orientées vers la préservation de l’environnement, l’agriculture raisonnée non destinée a une surproduction,…

II-6- La Politique Sociale et Culturelle

Une politique Sociale et Culturelle tournée vers les valeurs Malagasy est un pré-requis a l’établissement de pôles de compétitivité dans chaque district. Elle symbolise à elle seule la volonté de l’Etat de mettre l’Homme au centre du projet de société.

Cette Politique Sociale et Culturelle doit favoriser la protection de l’individu dans sa vie familiale comme professionnelle, doit garantir sa sécurité sanitaire, doit préserver l’intégrité de l’individu dans sa construction dans le respect des valeurs Malagasy communes et dans la promotion de la liberté de chaque citoyen de contribuer a l’évolution de ces valeurs.

La mise en oeuvre de cette Politique Sociale et Culturelle doit prendre racine dans les écoles et les universités qui demeurent le coeur de la Cité et des pôles de compétitivité.

II-7- La Politique Fiscale

La Politique Fiscale doit être incitative afin d’encourager les investisseurs a s’engager avec confiance auprès des étudiants dans les projets a valeurs ajoutées éligibles dans les pôles de compétitivité.

Celle-ci doit être menée au niveau régional car l’incitation a l’initiative privée avec le concours de l’Etat doit se faire au niveau régional au sein de chaque district.

Le taux d’imposition doit être le plus compétitif possible mais l’assiette fiscale doit être élargie de manière optimale en stimulant les étudiants en université a l’esprit d’entreprise.

II-8- Les Politiques Maritime et de Défense

Elles sont totalement liées à la politique industrielle. La Politique Maritime est totalement liée à la promotion de l’économie bleue. Les activités liées à l’économie bleue sont notamment la pêche et l’aquaculture durables, la gestion intégrée des écosystèmes côtiers et marins, l’économie circulaire, l’amélioration de la gestion des déchets solides et la lutte contre la pollution plastique, le tourisme côtier durable, le transport maritime et les énergiesUn effort considérable sera porté sur le canal de Mozambique et sur la zone Sud – Sud Est de Madagascar. L’installation de pôles de compétitivité dans ces zones concentrés autour de nouvelles zones portuaires multi modales vont nous permettre de contrôler 2 routes maritimes et capter des revenus importants. Compte tenu du fait que notre politique économique sera désormais tournée principalement vers l’Afrique et l’Asie, le Grand Ocean Indien doit devenir le nouveau terrain de jeu de la Marine Malagasy portée par une politique industrielle qui visera à doter celle-ci des engins, matériels et bâtiments nécessaires à l’accomplissement de leurs nouvelles missions.

Toutefois, l’expansion de Madagascar via l’économie bleue doit être accompagnée d’une Politique de la Défense appropriée. Ainsi, la politique industrielle Malagasy doit comprendre dans ses missions de doter la Marine de Guerre de Madagascar des bâtiments et matériels adéquats. Cependant la Politique de la Défense Malagasy doit également s’appuyer sur le développement de partenariats ou de coopérations bilatéraux avec les Nations amies opérant dans le Grand Océan Indien et partageant la vision de Madagascar de la protection d’une zone océanique commune riche et source de Paix entre les Peuples riverains.

II-9- La Politique Energétique

La politique énergétique de Madagascar doit considérer l’ensemble des orientations et décisions prises en matière de production et de consommation d’énergie. Elle recouvre les éléments suivants : stratégie d’approvisionnement, choix concernant le mix énergétique, mesures fiscales ciblées, aides aux économies d’énergie, mobilisation de fonds pour la recherche, campagnes d’information du public…

Le point de départ de la Politique Energétique de Madagascar est la recherche de partenaires dans l’exploitation des ressources énergétiques on shore et off shore. Les fruits de ces partenariats doivent contribuer au financement des grandes infrastructures permettant l’établissement des pôles de compétitivité. Toutefois la philosophie de cette politique Energétique doit demeurer en cohérence avec la politique Environnementale nationale et ainsi déplacer ses efforts au fil du temps vers la promotion de projets de productions d’énergies renouvelables ainsi que vers le soutien à la recherche scientifique Malagasy dans les énergies issues de la Mer.

L’idée principale de cette politique Energétique serait que chaque pôle de compétitivité présent dans chaque district soit tout a fait autonome dans sa production et sa consommation d’énergie.